Lors des séances du Conseil des droits de l’Homme, les militants sahraouis “Shaibata Mrabih Rabou” et “Hamada El Bihi” ont mis en lumière la persistance d’un climat de non-droit dans les camps de Tindouf.
Selon eux, les populations y subissent sévices, arrestations arbitraires et exactions diverses.
“Shaibata Mrabih Rabou”, président du Centre du Sahara pour les études sur le développement et les droits de l’Homme, a insisté sur le devoir des ONG de sensibiliser la communauté internationale à la situation des populations séquestrées dans le Sud-ouest algérien.
De son côté, “Hamada El Bihi”, séparé de sa famille à l’âge de quatre ans par les forces du Polisario, a appelé à protéger les habitants des camps, en particulier les défenseurs des droits humains.
“Aicha Douihi”, présidente de l’Observatoire international sur la paix et les droits de l’Homme, a également dénoncé les violations graves, comme la détention abusive et la torture, tout en avertissant sur l’aggravation des divisions internes au sein du Polisario.